Florence Giannetto, praticienne en psychothérapie Sexologue à Ozoir La Ferrière vous explique le chemin de l’autonomie.
S’autoriser à ouvrir ou à créer un espace de liberté…
« Aller vers soi « , en soutenant sa responsabilité d’adulte et en acceptant le risque de déplaire…
L’autonomie selon l’analyse transactionnelle
Définition de l’autonomie par Éric Berne : Conscience – Spontanéité et Intimité.
Étymologiquement : auto : soi-même ; nomos : loi = qui s’administre, se régit, se gouverne lui-même, par ses propres lois. C’est un processus de développement.
Son but est :
– de décontaminer suffisamment l’adulte,
– de s’adapter à la réalité dans l’ici et maintenant,
– de tout clarifier (dans les attitudes et les croyances qui nous emprisonnent).
L’autonomie est le but de la guérison, d’une thérapie. C’est une présence aux autres et l’ouverture au monde, la capacité de résoudre un problème.
Une personne autonome :
– se vit en adulte responsable naturellement et dans la conscience de soi,
– délibère intérieurement de façon personnelle,
– agit sans précipitation dans un but fixé et étudié par avance avec spontanéité,
– examine les conséquences de son action pour éventuellement rectifier l’erreur qu’elle aurait pu commettre.
Dans ses relations, elle autorise l’autre ou les autres à penser et agir comme ils l’entendent sans pour autant se rallier obligatoirement à ce qu’ils pensent ou approuver ce qu’ils font.
Dans son comportement :
Elle privilégie l’extériorisation authentique de ses émotions et de ses sentiments.
Elle accepte la responsabilité de ses actes.
Elle s’implique personnellement.
Elle organise son temps de présence aux autres en fonction de son vrai ressenti.
Ses aptitudes :
Elle est capable d’accepter une intimité avec les autres ou une personne choisie.
Elle est attentive à ce qui se passe autour d’elle et en elle (ce qu’elle ressent, ce qui la bloque ou la révolte), à ce qui lui est dit ou demandé.
L’indépendant :
C’est une personne qui se veut libre, qui ne veut dépendre de personne ni se soumettre à aucune règle sauf les siennes. Il cherche à s’exclure, à vivre séparé, comme une sorte d’île.
Il refuse l’intimité parce qu’il voudrait se suffire à lui-même en toutes circonstances.
La conscience de soi n’est pas suffisante. Il veut n’en faire qu’à sa tête, qu’à sa volonté.
L’indépendance n’inclut pas automatiquement l’autonomie, alors que l’autonomie permet et autorise l’indépendance.
Par Florence Giannetto
Voir aussi : La baisse de désir chez la femme expliqué par Florence Giannetto,Psychothérapeute Sexologue à Ozoir La Ferrière.